Nous connaissons un boom des jeux indépendants jusqu’à présent en 2021, comme nous l’avons connu quelques fois auparavant. Et le plus important: ils prennent de la place loin de AAA, profitant du fait que ceux-ci sont dans un moment de impasse et ils n’ont pas encore commencé à arriver de grands titres des nouvelles consoles. Les exclusivités de Playstation 5 n’ont pas atterri, Xbox se concentre sur le renforcement de son catalogue Game Pass et les jeux Switch, exclusifs et destinés à son public, vendent et soutiennent la plate-forme, mais leur impact ne laisse pas le champ limité au matériel Nintendo.
A cela s’ajoute peut-être que le dernier grand lancement de l’année dernière, ‘Cyberpunk 2077 ‘, s’est avéré être un fiasco en termes de communication et de prestige pour ces types de jeuxquelles que soient leurs valeurs authentiques. Des titres dont le développement dure des années, qui promettent d’être révolutionnaires et qui pour quelque raison que ce soit, aux yeux du public en fin de compte n’aboutissent à rien (ou sont le pâturage des mèmes). Y a todo eso se suma, por supuesto, la pandemia: después de un año (como mínimo) sin eventos ni ferias, a la maquinaria del videojuego (que aún así no ha frenado tan en seco como otros sectores del entretenimiento) le cuesta recuperar le rythme.
C’est ce qui a fait que les derniers mois de 2020 et le premier de 2021 nous avons parlé de “ Valheim ”, de “ Rust ”, de “ Hadès ”, comme l’année dernière nous avons parlé de “ parmi nous ” et de “ Fall Guys ”. Jeux d’intention très modestes (et souvent esthétiques), quel bouche-à-oreille ou pourquoi pas le dire, leurs nombreuses vertus, se transforment en succès.
Cela ne veut pas dire que les Triple A ont été effacés de la carte. Là, ils continuent, réunissant des millions de joueurs, des titres tels que les derniers opus de franchises éternelles: «Battlefield», «Call of Duty», «Star Wars» ou l’éternel et imbattable «Fortnite». Mais il y a une tendance claire: le public est plus que disposé à assister à des petits jeux, aux ambitions beaucoup plus restreintes, mais ils finissent par côtoyer les plus grands. Et maintenant c’est au tour de ‘Loop Hero’.
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Des métriques spectaculaires
«Loop Hero» a battu quelques records pour le nombre de joueurs. Par exemple, il a été perché au sommet des jeux de tendances de la base de données Steam pendant quelques jours. Au moment d’écrire ces lignes, environ 40000 joueurs simultanés. Le numéro 2 de la liste, «Forza Horizon 4», avec tout un Microsoft derrière, n’atteint pas 20 000. Cette métrique ne mesure pas le nombre de joueurs simultanés (en haut seraient les millions de joueurs de “ Counter-Strike: Global Offensive ”), mais la croissance des sept derniers jours est valorisée, sur la base de données telles que les joueurs simultanés, oui , mais aussi des critiques et des ventes positives.
Et pourtant, le nombre de joueurs simultanés de ‘Loop Hero’ n’est pas négligeable: plus de 50000 est son record à ce jour, et en ce moment, il est au 17e rang sur la liste, entouré de géants qui multiplient par vingt le nombre de leurs joueurs. Et beaucoup plus spectaculaires sont ses ventes hebdomadaires sur Steam: déjà dans sa semaine de sortie, “ Loop Hero ” a été placé à la deuxième place, en dessous seulement (significativement) d’un autre tube indépendant, “ Valheim ”, qui n’a pas bougé de cet endroit du tout. le mois dernier. Et Devolver, producteur du jeu, a annoncé avoir déjà vendu plus de 500 000 jeux.
C’est-à-dire une réussite totale pour un projet modeste et pas spécialement commercial. En fin de compte, ‘Valheim’, étant un jeu difficile et qui ne pardonne pas au joueur ses erreurs, suit les codes des jeux d’aventure Triple A, bien que sa nature indé vous fait prendre plus de risques. Mais les réalisations de ‘Loop Hero’ sont particulièrement remarquable compte tenu du fait que le processus même d’apprendre à jouer n’est pas du tout facile.
Comment fonctionne ‘Loop Hero’
La première surprise avec la mécanique de ‘Loop Hero’ vient avec son développement: les mouvements et les combats se développent automatiquement. Le héros de la boucle du titre traverse un environnement infini généré aléatoirement, et face à des monstres. Ces monstres fournissent des cartes et des équipements pour construire un deck, et ce sont ces fournitures qui permettent au joueur de progresser dans l’aventure.
Chaque carte est un élément de carte qui peut être ajouté à la boucle. Des montagnes, des forêts … et aussi des points de création ennemis peuvent être créés, ce qui rend tout plus compliqué, en échange de plus grandes récompenses. Avoir pour but? Gagnez de plus en plus d’éléments qui nous permettent d’affronter la prochaine boucle avec des garanties de survie. Autrement dit, un mélange de jeux de cartes à jouer, roguelite et rolazo.
Et déjà? Essentiellement oui, mais il y a des dizaines de nuances et de stratégies à suivre: on peut construire des bâtiments qui nous aident à progresser, comme des cuisines qui nous permettent de mieux guérir avant la prochaine boucle. OU créer de nouvelles classes, dans une touche résolument de jeu de rôle qui vous permet d’avancer un peu plus au tour suivant, comme il sied à un bon rogue-like: à chaque fois, un peu plus et un peu plus. Et une clé pour piquer le joueur: le caractère aléatoire des récompenses.
Et pour justifier tout cela, un simple argument qui joue avec les souvenirs du protagoniste. En fait, notre héros ne construit pas, mais se souvient, et à chaque nouvelle boucle, il devra se souvenir de zéro, mais à partir de ce que le joueur sait déjà, dans une méta-ressource compliquée qui fera sonner vos oreilles dans les premiers jeux. Et que les personnages et les dialogues, cryptiques et énigmatiques n’aideront pas à atténuer … mais il y a le charme du jeu.
Il s’agit d’un nouveau saut périlleux sur la scène indie, qui injecte une mécanique d’une complexité considérable et des arguments qui jouent en profondeur avec l’interactivité et les possibilités du médium … et obtiennent des succès comme jamais auparavant. L’arrivée de «Loop Hero» aux plus hautes positions du palmarès des ventes est plus qu’un simple coup dur pour le studio russe Four Quarters. C’est la preuve que l’industrie a encore de la place pour se développer et évoluer en dehors des grands blockbusters.
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