Comme nous, vous devez vous rappeler que ces politiques nous disent que nous sommes tous trop petits pour rivaliser avec les géants de la technologie en Chine et aux États-Unis.Or, on vient de rappeler ces derniers mois que la production de semi-conducteurs est majoritairement contrôlée par la Corée du Sud (48 millions d’habitants), surtout Samsung, surtout Taïwan (23 millions d’habitants) et son fleuron TSMC.
TSMC dispose actuellement de la technologie de fabrication la plus avancée. Bien que l’entreprise ouvre des sites de production dans le monde entier, elle prévoit de conserver l’essentiel de la production de ses futurs procédés de pointe N3 et N2 à Taïwan. Pendant ce temps, d’autres fonderies taïwanaises telles que UMC, Wanjia et PSMC couvrent des applications qui ne nécessitent pas de processus haut de gamme, telles que l’automobile et l’IoT. Malgré le réveil des Américains notamment, Taïwan reste en avance sur l’ouverture de six futures fonderies prévues, tandis que les Etats-Unis envisagent de construire trois nouvelles usines.
Un regard plus économique sur le marché des semi-conducteurs
La Chine et les États-Unis ont entamé une course à l’indépendance. Mais malgré les tactiques des deux géants, Trendforce s’attend à ce que d’ici 2025, Taïwan contrôle encore 44 % de la capacité mondiale de fonderie et jusqu’à 58 % de la capacité mondiale des processus avancés (16 nm et moins). Pas mal pour un “petit bonhomme” avec 1/3 des habitants de la France…
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