En règle générale, lorsqu’une série comporte plusieurs tranches, il est logique que sa formule connaisse des hauts et des bas, en partie parce qu’elle n’apporte pas d’idées rafraîchissantes. Et autant que j’aime Life is Strange, sa formule n’a pratiquement pas changé à l’exception du changement de pouvoirs. Mais ce n’est que l’excuse pour sympathiser avec ses protagonistes, pour qui la vie n’a pas été aussi facile que les autres.
J’ai beaucoup aimé l’histoire de Maxine Caulfield, tout comme la suite avec les frères Diaz. Les deux aventures étaient l’œuvre de DONTNOD, le même studio qui était en charge d’autres jeux avec une certaine similitude dans cette formule, comme Tell Me Why et plus particulièrement Twin Mirror. Alors qu’avec Life is Strange: True Colors, l’équipe chargée de lui donner vie revient à Deck Nine, le même qui a développé le retombées de Chloé Price, Avant la tempête. L’histoire est nouvelle et le protagoniste est aussi comme son pouvoir: celui des émotions. Mais d’une manière paranormale.
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Life is Strange active le mode automatique avec Alex
Alex Chen n’a pas eu la même chance que son frère Gabe, qu’il vient de revoir après de nombreuses années sans contact. C’est lui qui l’a invitée, après avoir découvert où était sa sœur, à venir vivre à Haven Springs, une ville tranquille au milieu des montagnes. Cela semble être l’occasion idéale pour Alex de prendre un nouveau départ dans sa vie après huit ans passés au foyer d’accueil Helping Hands. Sans famille. Pas de stabilité émotionnelle…
C’est précisément ce dernier, ironiquement, qui le rend si spécial. Parce qu’elle peut ressentir les émotions du reste des gens autour d’elle, mais au point de maximiser l’empathie. Une hypersensibilité avec laquelle ses sentiments vont plus loin, allant même jusqu’à voir littéralement les choses du point de vue de ces autres personnes. Et cela a ses avantages… et aussi ses dangers.
Alex arrive à Haven Springs sans avoir pu contrôler ses pouvoirs lorsque les situations dégénèrent. Si vous êtes calme vous pouvez “espionner” les autres pour voir s’ils sont en colère, effrayés, mélancoliques… et ainsi trouver des indices pour résoudre un problème, ou simplement par curiosité. Il s’agira d’approcher cette personne (lorsque son aura montre une couleur équivalente à un état émotionnel spécifique), en utilisant le pouvoir et en “lire” son esprit. Mais cela ira plus loin dans certaines circonstances si la personne est plus contrariée, allez…
La formule fonctionne mais pas surprenant à ce stade, sans vraiment montrer tout son potentiel dans le premier chapitre, baptisé “Face A”. Nous y rencontrerons de nombreux habitants de Haven Springs, qui nous accueillent à bras ouverts pour tout le bien que Gabe a dit d’Alex avant son arrivée en ville. Et connaissant par avance l’issue tragique de ce début d’histoire puisque Square Enix a présenté le jeu en mars dernier de ce 2021.
Tout est prévisible, dans tous les cas, à la fois familier. Et on ne le dit pas pour revoir Steph Gingrich, que nous avons rencontré dans La vie est étrange : avant la tempête, mais par un développement de l’histoire que l’on voit venir en amont et avec des personnages qui pour l’instant n’apportent rien que nous n’ayons vu ici.
Cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas nous connecter avec Alex, son frère Gabe ou le reste des habitants de Haven Springs. En fait, les retrouvailles entre frères nous montrent qu’ils se ressemblent beaucoup plus qu’ils ne s’en souvenaient malgré le temps qui passe (leurs jeux de mots avec “gnome”, la passion pour la musique pratiquer des danses de merde ou imiter la guitare avec un balai), mais le reste des gens apprécient très peu d’importance et ce n’est pas que les conversations profondes abondent. Cette lacune est en quelque sorte couverte par le téléphone portable d’Alex avec leurs conversations via le chat ou le Facebook particulier de la ville, MyBlock (sont-ils peut-être fans du programme raté de George Michael dans Arrested Development ?).
Reste à découvrir le potentiel émotionnel…
Bien sûr, il n’est pas facile de s’étonner du premier changement et encore moins d’une histoire avec laquelle Square Enix lui-même a sorti un boyau important avec sa présentation officielle. Il est donc trop tôt pour savoir s’il pourra surpasser le reste de La vie est étrange, car pour l’instant c’est un pas en dessous du reste, principalement à cause de ce sentiment de déjà vu constante avec son premier chapitre.
Au final, toutes ces aventures, que ce soit de DONTNOD ou Deck Nine, ont offert de très bons moments et avec une empathie facile à développer avec leurs personnages principaux, donc on ne doute pas qu’avec Vraies couleurs la même chose arrivera. De plus, il continue à préserver sa même essence dans d’autres aspects quotidiens, tels que le poids de la musique avec des moments de détente et de pleine jouissance. Ici, la précipitation n’aide pas si vous voulez profiter pleinement de l’essence La vie est étrange.
Sans aller plus loin, il y a avec Steph elle-même un moment musical très particulier, en guise d’épreuve. Sur la base de quelques indices qu’il nous donnera (nom du groupe, pochette et autres types de curiosités) nous devrons découvrir le groupe de musique qu’il a choisi sur le jukebox. Mais nous aurons aussi d’autres activités.
Parmi ces activités, celle qui m’a le plus touché a été de rencontrer le mythique Arkanoid que j’ai tant apprécié dans mon Amiga 500, ici sous forme récréative avec cinq phases et le duel final contre Doh. Une fois l’arcade déverrouillée, on peut y accéder depuis la section Extras du menu principal, tout comme le jeu d’arcade fictif Mon repaire (mélange entre Pac-man et le spéléologue de 83) dans l’appartement de Gabe. Et ici il faut rappeler que Twin Mirror avait Pac-man.
Côté secrets, le pouvoir d’Alex Chen nous permettra d’utiliser la charge émotionnelle dans des objets cachés, à condition qu’il y ait un avertissement avec l’icône de son aura. C’est un moyen de découvrir des informations du passé sans que les personnes concernées soient présentes, mais ce n’est pas non plus quelque chose qui a un poids superlatif dans ce premier chapitre. C’est un contact en tous points à défaut de savoir ce qui va se passer ensuite dans le chapitre « Lanternes ».
Nous y reviendrons la semaine prochaine avec votre analyse (Life is Strange: True Colors sera mis en vente le 10 septembre, souvenons-nous). Pour l’instant tout est trop continu et sans surprises. Bien sûr, on connaît une nette amélioration au niveau graphique, principalement face aux animations dans les expressions des personnages… sauf dans celle de certains secondaires, comme Duckie.
La vie est de vraies couleurs étranges
En règle générale, lorsqu’une série comporte plusieurs tranches, il est logique que sa formule connaisse des hauts et des bas, en partie parce qu’elle n’apporte pas d’idées rafraîchissantes. Et autant que j’aime Life is Strange, sa formule n’a pratiquement pas changé à l’exception du changement de pouvoirs. Mais ce n’est que l’excuse pour sympathiser avec ses protagonistes, pour qui la vie n’a pas été aussi facile que les autres.
J’ai beaucoup aimé l’histoire de Maxine Caulfield, tout comme la suite avec les frères Diaz. Les deux aventures étaient l’œuvre de DONTNOD, le même studio qui était en charge d’autres jeux avec une certaine similitude dans cette formule, comme Tell Me Why et plus particulièrement Twin Mirror. Alors qu’avec Life is Strange: True Colors, l’équipe chargée de lui donner vie revient à Deck Nine, le même qui a développé le retombées de Chloé Price, Avant la tempête. L’histoire est nouvelle et le protagoniste est aussi comme son pouvoir: celui des émotions. Mais d’une manière paranormale.
Life is Strange active le mode automatique avec Alex
Alex Chen n’a pas eu la même chance que son frère Gabe, qu’il vient de revoir après de nombreuses années sans contact. C’est lui qui l’a invitée, après avoir découvert où était sa sœur, à venir vivre à Haven Springs, une ville tranquille au milieu des montagnes. Cela semble être l’occasion idéale pour Alex de prendre un nouveau départ dans sa vie après huit ans passés au foyer d’accueil Helping Hands. Sans famille. Pas de stabilité émotionnelle…
C’est précisément ce dernier, ironiquement, qui le rend si spécial. Parce qu’elle peut ressentir les émotions du reste des gens autour d’elle, mais au point de maximiser l’empathie. Une hypersensibilité avec laquelle ses sentiments vont plus loin, allant même jusqu’à voir littéralement les choses du point de vue de ces autres personnes. Et cela a ses avantages… et aussi ses dangers.
Alex arrive à Haven Springs sans avoir pu contrôler ses pouvoirs lorsque les situations dégénèrent. Si vous êtes calme vous pouvez “espionner” les autres pour voir s’ils sont en colère, effrayés, mélancoliques… et ainsi trouver des indices pour résoudre un problème, ou simplement par curiosité. Il s’agira d’approcher cette personne (lorsque son aura montre une couleur équivalente à un état émotionnel spécifique), en utilisant le pouvoir et en “lire” son esprit. Mais cela ira plus loin dans certaines circonstances si la personne est plus contrariée, allez…
La formule fonctionne mais pas surprenant à ce stade, sans vraiment montrer tout son potentiel dans le premier chapitre, baptisé “Face A”. Nous y rencontrerons de nombreux habitants de Haven Springs, qui nous accueillent à bras ouverts pour tout le bien que Gabe a dit d’Alex avant son arrivée en ville. Et connaissant par avance l’issue tragique de ce début d’histoire puisque Square Enix a présenté le jeu en mars dernier de ce 2021.
Tout est prévisible, dans tous les cas, à la fois familier. Et on ne le dit pas pour revoir Steph Gingrich, que nous avons rencontré dans La vie est étrange : avant la tempête, mais par un développement de l’histoire que l’on voit venir en amont et avec des personnages qui pour l’instant n’apportent rien que nous n’ayons vu ici.
Cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas nous connecter avec Alex, son frère Gabe ou le reste des habitants de Haven Springs. En fait, les retrouvailles entre frères nous montrent qu’ils se ressemblent beaucoup plus qu’ils ne s’en souvenaient malgré le temps qui passe (leurs jeux de mots avec “gnome”, la passion pour la musique pratiquer des danses de merde ou imiter la guitare avec un balai), mais le reste des gens apprécient très peu d’importance et ce n’est pas que les conversations profondes abondent. Cette lacune est en quelque sorte couverte par le téléphone portable d’Alex avec leurs conversations via le chat ou le Facebook particulier de la ville, MyBlock (sont-ils peut-être fans du programme raté de George Michael dans Arrested Development ?).
Reste à découvrir le potentiel émotionnel…
Bien sûr, il n’est pas facile de s’étonner du premier changement et encore moins d’une histoire avec laquelle Square Enix lui-même a sorti un boyau important avec sa présentation officielle. Il est donc trop tôt pour savoir s’il pourra surpasser le reste de La vie est étrange, car pour l’instant c’est un pas en dessous du reste, principalement à cause de ce sentiment de déjà vu constante avec son premier chapitre.
Au final, toutes ces aventures, que ce soit de DONTNOD ou Deck Nine, ont offert de très bons moments et avec une empathie facile à développer avec leurs personnages principaux, donc on ne doute pas qu’avec Vraies couleurs la même chose arrivera. De plus, il continue à préserver sa même essence dans d’autres aspects quotidiens, tels que le poids de la musique avec des moments de détente et de pleine jouissance. Ici, la précipitation n’aide pas si vous voulez profiter pleinement de l’essence La vie est étrange.
Sans aller plus loin, il y a avec Steph elle-même un moment musical très particulier, en guise d’épreuve. Sur la base de quelques indices qu’il nous donnera (nom du groupe, pochette et autres types de curiosités) nous devrons découvrir le groupe de musique qu’il a choisi sur le jukebox. Mais nous aurons aussi d’autres activités.
Parmi ces activités, celle qui m’a le plus touché a été de rencontrer le mythique Arkanoid que j’ai tant apprécié dans mon Amiga 500, ici sous forme récréative avec cinq phases et le duel final contre Doh. Une fois l’arcade déverrouillée, on peut y accéder depuis la section Extras du menu principal, tout comme le jeu d’arcade fictif Mon repaire (mélange entre Pac-man et le spéléologue de 83) dans l’appartement de Gabe. Et ici il faut rappeler que Twin Mirror avait Pac-man.
Côté secrets, le pouvoir d’Alex Chen nous permettra d’utiliser la charge émotionnelle dans des objets cachés, à condition qu’il y ait un avertissement avec l’icône de son aura. C’est un moyen de découvrir des informations du passé sans que les personnes concernées soient présentes, mais ce n’est pas non plus quelque chose qui a un poids superlatif dans ce premier chapitre. C’est un contact en tous points à défaut de savoir ce qui va se passer ensuite dans le chapitre « Lanternes ».
Nous y reviendrons la semaine prochaine avec votre analyse (Life is Strange: True Colors sera mis en vente le 10 septembre, souvenons-nous). Pour l’instant tout est trop continu et sans surprises. Bien sûr, on connaît une nette amélioration au niveau graphique, principalement face aux animations dans les expressions des personnages… sauf dans celle de certains secondaires, comme Duckie.
La vie est de vraies couleurs étranges
En règle générale, lorsqu’une série comporte plusieurs tranches, il est logique que sa formule connaisse des hauts et des bas, en partie parce qu’elle n’apporte pas d’idées rafraîchissantes. Et autant que j’aime Life is Strange, sa formule n’a pratiquement pas changé à l’exception du changement de pouvoirs. Mais ce n’est que l’excuse pour sympathiser avec ses protagonistes, pour qui la vie n’a pas été aussi facile que les autres.
J’ai beaucoup aimé l’histoire de Maxine Caulfield, tout comme la suite avec les frères Diaz. Les deux aventures étaient l’œuvre de DONTNOD, le même studio qui était en charge d’autres jeux avec une certaine similitude dans cette formule, comme Tell Me Why et plus particulièrement Twin Mirror. Alors qu’avec Life is Strange: True Colors, l’équipe chargée de lui donner vie revient à Deck Nine, le même qui a développé le retombées de Chloé Price, Avant la tempête. L’histoire est nouvelle et le protagoniste est aussi comme son pouvoir: celui des émotions. Mais d’une manière paranormale.
Life is Strange active le mode automatique avec Alex
Alex Chen n’a pas eu la même chance que son frère Gabe, qu’il vient de revoir après de nombreuses années sans contact. C’est lui qui l’a invitée, après avoir découvert où était sa sœur, à venir vivre à Haven Springs, une ville tranquille au milieu des montagnes. Cela semble être l’occasion idéale pour Alex de prendre un nouveau départ dans sa vie après huit ans passés au foyer d’accueil Helping Hands. Sans famille. Pas de stabilité émotionnelle…
C’est précisément ce dernier, ironiquement, qui le rend si spécial. Parce qu’elle peut ressentir les émotions du reste des gens autour d’elle, mais au point de maximiser l’empathie. Une hypersensibilité avec laquelle ses sentiments vont plus loin, allant même jusqu’à voir littéralement les choses du point de vue de ces autres personnes. Et cela a ses avantages… et aussi ses dangers.
Alex arrive à Haven Springs sans avoir pu contrôler ses pouvoirs lorsque les situations dégénèrent. Si vous êtes calme vous pouvez “espionner” les autres pour voir s’ils sont en colère, effrayés, mélancoliques… et ainsi trouver des indices pour résoudre un problème, ou simplement par curiosité. Il s’agira d’approcher cette personne (lorsque son aura montre une couleur équivalente à un état émotionnel spécifique), en utilisant le pouvoir et en “lire” son esprit. Mais cela ira plus loin dans certaines circonstances si la personne est plus contrariée, allez…
La formule fonctionne mais pas surprenant à ce stade, sans vraiment montrer tout son potentiel dans le premier chapitre, baptisé “Face A”. Nous y rencontrerons de nombreux habitants de Haven Springs, qui nous accueillent à bras ouverts pour tout le bien que Gabe a dit d’Alex avant son arrivée en ville. Et connaissant par avance l’issue tragique de ce début d’histoire puisque Square Enix a présenté le jeu en mars dernier de ce 2021.
Tout est prévisible, dans tous les cas, à la fois familier. Et on ne le dit pas pour revoir Steph Gingrich, que nous avons rencontré dans La vie est étrange : avant la tempête, mais par un développement de l’histoire que l’on voit venir en amont et avec des personnages qui pour l’instant n’apportent rien que nous n’ayons vu ici.
Cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas nous connecter avec Alex, son frère Gabe ou le reste des habitants de Haven Springs. En fait, les retrouvailles entre frères nous montrent qu’ils se ressemblent beaucoup plus qu’ils ne s’en souvenaient malgré le temps qui passe (leurs jeux de mots avec “gnome”, la passion pour la musique pratiquer des danses de merde ou imiter la guitare avec un balai), mais le reste des gens apprécient très peu d’importance et ce n’est pas que les conversations profondes abondent. Cette lacune est en quelque sorte couverte par le téléphone portable d’Alex avec leurs conversations via le chat ou le Facebook particulier de la ville, MyBlock (sont-ils peut-être fans du programme raté de George Michael dans Arrested Development ?).
Reste à découvrir le potentiel émotionnel…
Bien sûr, il n’est pas facile de s’étonner du premier changement et encore moins d’une histoire avec laquelle Square Enix lui-même a sorti un boyau important avec sa présentation officielle. Il est donc trop tôt pour savoir s’il pourra surpasser le reste de La vie est étrange, car pour l’instant c’est un pas en dessous du reste, principalement à cause de ce sentiment de déjà vu constante avec son premier chapitre.
Au final, toutes ces aventures, que ce soit de DONTNOD ou Deck Nine, ont offert de très bons moments et avec une empathie facile à développer avec leurs personnages principaux, donc on ne doute pas qu’avec Vraies couleurs la même chose arrivera. De plus, il continue à préserver sa même essence dans d’autres aspects quotidiens, tels que le poids de la musique avec des moments de détente et de pleine jouissance. Ici, la précipitation n’aide pas si vous voulez profiter pleinement de l’essence La vie est étrange.
Sans aller plus loin, il y a avec Steph elle-même un moment musical très particulier, en guise d’épreuve. Sur la base de quelques indices qu’il nous donnera (nom du groupe, pochette et autres types de curiosités) nous devrons découvrir le groupe de musique qu’il a choisi sur le jukebox. Mais nous aurons aussi d’autres activités.
Parmi ces activités, celle qui m’a le plus touché a été de rencontrer le mythique Arkanoid que j’ai tant apprécié dans mon Amiga 500, ici sous forme récréative avec cinq phases et le duel final contre Doh. Une fois l’arcade déverrouillée, on peut y accéder depuis la section Extras du menu principal, tout comme le jeu d’arcade fictif Mon repaire (mélange entre Pac-man et le spéléologue de 83) dans l’appartement de Gabe. Et ici il faut rappeler que Twin Mirror avait Pac-man.
Côté secrets, le pouvoir d’Alex Chen nous permettra d’utiliser la charge émotionnelle dans des objets cachés, à condition qu’il y ait un avertissement avec l’icône de son aura. C’est un moyen de découvrir des informations du passé sans que les personnes concernées soient présentes, mais ce n’est pas non plus quelque chose qui a un poids superlatif dans ce premier chapitre. C’est un contact en tous points à défaut de savoir ce qui va se passer ensuite dans le chapitre « Lanternes ».
Nous y reviendrons la semaine prochaine avec votre analyse (Life is Strange: True Colors sera mis en vente le 10 septembre, souvenons-nous). Pour l’instant tout est trop continu et sans surprises. Bien sûr, on connaît une nette amélioration au niveau graphique, principalement face aux animations dans les expressions des personnages… sauf dans celle de certains secondaires, comme Duckie.
La vie est de vraies couleurs étranges
En règle générale, lorsqu’une série comporte plusieurs tranches, il est logique que sa formule connaisse des hauts et des bas, en partie parce qu’elle n’apporte pas d’idées rafraîchissantes. Et autant que j’aime Life is Strange, sa formule n’a pratiquement pas changé à l’exception du changement de pouvoirs. Mais ce n’est que l’excuse pour sympathiser avec ses protagonistes, pour qui la vie n’a pas été aussi facile que les autres.
J’ai beaucoup aimé l’histoire de Maxine Caulfield, tout comme la suite avec les frères Diaz. Les deux aventures étaient l’œuvre de DONTNOD, le même studio qui était en charge d’autres jeux avec une certaine similitude dans cette formule, comme Tell Me Why et plus particulièrement Twin Mirror. Alors qu’avec Life is Strange: True Colors, l’équipe chargée de lui donner vie revient à Deck Nine, le même qui a développé le retombées de Chloé Price, Avant la tempête. L’histoire est nouvelle et le protagoniste est aussi comme son pouvoir: celui des émotions. Mais d’une manière paranormale.
Life is Strange active le mode automatique avec Alex
Alex Chen n’a pas eu la même chance que son frère Gabe, qu’il vient de revoir après de nombreuses années sans contact. C’est lui qui l’a invitée, après avoir découvert où était sa sœur, à venir vivre à Haven Springs, une ville tranquille au milieu des montagnes. Cela semble être l’occasion idéale pour Alex de prendre un nouveau départ dans sa vie après huit ans passés au foyer d’accueil Helping Hands. Sans famille. Pas de stabilité émotionnelle…
C’est précisément ce dernier, ironiquement, qui le rend si spécial. Parce qu’elle peut ressentir les émotions du reste des gens autour d’elle, mais au point de maximiser l’empathie. Une hypersensibilité avec laquelle ses sentiments vont plus loin, allant même jusqu’à voir littéralement les choses du point de vue de ces autres personnes. Et cela a ses avantages… et aussi ses dangers.
Alex arrive à Haven Springs sans avoir pu contrôler ses pouvoirs lorsque les situations dégénèrent. Si vous êtes calme vous pouvez “espionner” les autres pour voir s’ils sont en colère, effrayés, mélancoliques… et ainsi trouver des indices pour résoudre un problème, ou simplement par curiosité. Il s’agira d’approcher cette personne (lorsque son aura montre une couleur équivalente à un état émotionnel spécifique), en utilisant le pouvoir et en “lire” son esprit. Mais cela ira plus loin dans certaines circonstances si la personne est plus contrariée, allez…
La formule fonctionne mais pas surprenant à ce stade, sans vraiment montrer tout son potentiel dans le premier chapitre, baptisé “Face A”. Nous y rencontrerons de nombreux habitants de Haven Springs, qui nous accueillent à bras ouverts pour tout le bien que Gabe a dit d’Alex avant son arrivée en ville. Et connaissant par avance l’issue tragique de ce début d’histoire puisque Square Enix a présenté le jeu en mars dernier de ce 2021.
Tout est prévisible, dans tous les cas, à la fois familier. Et on ne le dit pas pour revoir Steph Gingrich, que nous avons rencontré dans La vie est étrange : avant la tempête, mais par un développement de l’histoire que l’on voit venir en amont et avec des personnages qui pour l’instant n’apportent rien que nous n’ayons vu ici.
Cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas nous connecter avec Alex, son frère Gabe ou le reste des habitants de Haven Springs. En fait, les retrouvailles entre frères nous montrent qu’ils se ressemblent beaucoup plus qu’ils ne s’en souvenaient malgré le temps qui passe (leurs jeux de mots avec “gnome”, la passion pour la musique pratiquer des danses de merde ou imiter la guitare avec un balai), mais le reste des gens apprécient très peu d’importance et ce n’est pas que les conversations profondes abondent. Cette lacune est en quelque sorte couverte par le téléphone portable d’Alex avec leurs conversations via le chat ou le Facebook particulier de la ville, MyBlock (sont-ils peut-être fans du programme raté de George Michael dans Arrested Development ?).
Reste à découvrir le potentiel émotionnel…
Bien sûr, il n’est pas facile de s’étonner du premier changement et encore moins d’une histoire avec laquelle Square Enix lui-même a sorti un boyau important avec sa présentation officielle. Il est donc trop tôt pour savoir s’il pourra surpasser le reste de La vie est étrange, car pour l’instant c’est un pas en dessous du reste, principalement à cause de ce sentiment de déjà vu constante avec son premier chapitre.
Au final, toutes ces aventures, que ce soit de DONTNOD ou Deck Nine, ont offert de très bons moments et avec une empathie facile à développer avec leurs personnages principaux, donc on ne doute pas qu’avec Vraies couleurs la même chose arrivera. De plus, il continue à préserver sa même essence dans d’autres aspects quotidiens, tels que le poids de la musique avec des moments de détente et de pleine jouissance. Ici, la précipitation n’aide pas si vous voulez profiter pleinement de l’essence La vie est étrange.
Sans aller plus loin, il y a avec Steph elle-même un moment musical très particulier, en guise d’épreuve. Sur la base de quelques indices qu’il nous donnera (nom du groupe, pochette et autres types de curiosités) nous devrons découvrir le groupe de musique qu’il a choisi sur le jukebox. Mais nous aurons aussi d’autres activités.
Parmi ces activités, celle qui m’a le plus touché a été de rencontrer le mythique Arkanoid que j’ai tant apprécié dans mon Amiga 500, ici sous forme récréative avec cinq phases et le duel final contre Doh. Une fois l’arcade déverrouillée, on peut y accéder depuis la section Extras du menu principal, tout comme le jeu d’arcade fictif Mon repaire (mélange entre Pac-man et le spéléologue de 83) dans l’appartement de Gabe. Et ici il faut rappeler que Twin Mirror avait Pac-man.
Côté secrets, le pouvoir d’Alex Chen nous permettra d’utiliser la charge émotionnelle dans des objets cachés, à condition qu’il y ait un avertissement avec l’icône de son aura. C’est un moyen de découvrir des informations du passé sans que les personnes concernées soient présentes, mais ce n’est pas non plus quelque chose qui a un poids superlatif dans ce premier chapitre. C’est un contact en tous points à défaut de savoir ce qui va se passer ensuite dans le chapitre « Lanternes ».
Nous y reviendrons la semaine prochaine avec votre analyse (Life is Strange: True Colors sera mis en vente le 10 septembre, souvenons-nous). Pour l’instant tout est trop continu et sans surprises. Bien sûr, on connaît une nette amélioration au niveau graphique, principalement face aux animations dans les expressions des personnages… sauf dans celle de certains secondaires, comme Duckie.
La vie est de vraies couleurs étranges
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