La semaine dernière, nous avons eu l’occasion d’assister à une présentation exclusive d’une demi-heure de gameplay à partir de ‘Ghostwire: Tokyo’, le nouveau jeu d’action et d’aventure de Tango Softworks, créateurs de ‘The Evil Within’. On s’est demandé si l’achat de Bethesda par Microsoft et le changement ultérieur de propriété de Tango modifieraient quelque peu les plans d’une version exclusive temporaire sur Playstation. Enfin il semble que la stratégie continue comme au début et en fait, il y a déjà une date officielle : le 25 mars 2022.
L’annonce de la date a coïncidé avec un événement virtuel au cours duquel Sony a dévoilé une partie du gameplay du jeu, que vous pouvez voir en entier sous ces lignes. Nous avons réussi à voir bien plus que ces premiers pas, avec une plongée plus profonde dans un segment de l’un des premiers niveaux. Ce sont les détails sur le jeu qui en font l’une des sorties les plus originales des mois à venir.
Table of Contents
1 – Ghostbusters de l’autre côté
Le point de départ de ‘Ghostwire: Tokyo’ est très suggestif et parfait pour une aventure dans laquelle il est pratique d’avoir un guide pour nous aider. Akito veut découvrir quel mystère se cache derrière la mort de sa sœur et pour cela Il accepte de fusionner avec KK, le spectre d’un chasseur de fantômes expérimenté qui lui apprendra à utiliser ses pouvoirs.. La relation entre les deux peut être l’un des points les plus intéressants de l’aventure, puisque dans le fragment que nous avons pu voir, le bavardage entre les deux était constant.
2 – Le vrai faux Tokyo
De Tango Softworks, ils insistent sur le fait que le rôle principal de Tokyo est total, et il semble évident à partir du moment où la capitale japonaise apparaît dans le même titre du jeu. Le contraste entre une ville recréée de manière réaliste et les nombreux spectres et phénomènes surnaturels qui la peuplent indique un cadre original qui, pour l’instant, n’a fait qu’effleurer la surface. En effet, les premières vidéos et images laissent entrevoir une série de rues et de coins qui se ressemblent beaucoup : un Tokyo nocturne, avec des rues humides où se reflètent les néons. Il faudra voir jusqu’à quel point la scène est exploitée.
3 – Tradition…
C’est justement la modernité de Tokyo et son affrontement avec les spectres qui s’en trouve renforcé car les ennemis sont, autant que nous l’avons vu, inspirés par le yōkai -en fait, dans le jeu, ils s’appellent ainsi-, les spectres japonais traditionnels, chacun avec ses caractéristiques et son histoire. Ce n’est pas quelque chose de nouveau dans les jeux vidéo : ‘Okami’ est peut-être l’exemple classique, mais les personnages secondaires de ‘Animal Crossing’, ‘Super Mario 64’, ‘Pokémon’ ou, bien sûr, la saga ‘Yo-kai Watch’, sont ou ils sont inspirés de la mythologie japonaise. Mais c’est la première fois qu’un catalogue entier de yokai d’essence classique, ils sont le noyau des ennemis d’un jeu.
4 – … et modernité
Bien qu’il ne soit pas encore tout à fait clair jusqu’où il s’étendra, il y a un léger réglage technologique dans le jeu qui pointe vers un mélange très original. Nous ne sommes pas seulement face à un Japon moderne, c’est que le yōkai ils se fondent souvent dans des nuages de pixels, un peu dans le style ‘Matrix’. Il y a aussi des connexions à l’au-delà à travers les cabines téléphoniques publiques, et les Espaces Utena, une sorte de dimensions cauchemardesques dont on ne sait pas grand-chose non plus, déstabilisent la réalité comme si elles étaient possédées par Défaillance informatique.
5 – Système de combat prometteur
Sans aucun doute, la grande inconnue du jeu jusqu’à ce qu’on le sente se trouve dans son système de combat, c’est-à-dire dans son noyau très jouable. Shinichirō Hara, qui a collaboré à la conception mécanique de “DOOM” en 2016, a participé au même rôle dans ce titre, qui donne l’espoir d’une action rapide et précise qui va au-delà de la simple pression des boutons. On a vu la possibilité de rejeter des projectiles avec verrou, différents types de sorts, et une certaine charge stratégique lorsqu’il s’agit de répartir les tirs et d’organiser les ennemis sur le terrain de jeu. Nous espérons que tout cela se gélifiera dans un système de tir et d’action avec une certaine profondeur.
6 – Idées folles
Un jeu japonais n’est pas assez japonais s’il n’a pas quelques idées folles à bord. Dans ce cas, nous avons aimé l’apparence de quelques adorables chatons d’accord qui flottent dans les airs et nous vendent des gadgets utiles dans l’aventure, et qui nous ont apporté toute l’ambiance des bars et des boutiques des vieux RPG japonais. Et il y a aussi un élément curieux, presque un mini-jeu, dans lequel tu dois imiter les mouvements de la main d’Akito avec la manette pour exécuter correctement les sorts, donnant aux invocations un élément physique curieux.
7 – Place à la surprise
Et sans aucun doute, le plus intéressant reste : l’impression après presque une heure que l’on a vu du jeu, entre certaines vidéos et d’autres, c’est qu’on ne fait qu’effleurer la surface. Les espaces Utena susmentionnés rappellent les moments les plus lysergiques de “The Evil Within”, et tout indique que les sections de puzzle et de plate-forme seront plus qu’abondantes. Il y aura également des quêtes secondaires commandées par le yōkai, un bon moyen de s’éloigner de l’intrigue principale têtue et d’expérimenter d’autres mécanismes et genres. Le thème le mérite certainement.
Discussion about this post